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Pourquoi il est difficile de croire au succès de la première voiture électrique de Sony

Pourquoi on a du mal à croire au succès de la première voiture électrique de Sony

Pourquoi avons-nous du mal à croire au succès de la première voiture électrique de Sony ?

En janvier 2020, lors du Consumer Electronics Show (CES) à Las Vegas, Sony a créé la surprise en dévoilant son prototype de voiture électrique, la Vision-S. Alors que le géant de l’électronique japonais est largement reconnu pour ses produits grand public comme les téléviseurs, appareils photo et consoles de jeux vidéo, cette incursion dans l’industrie automobile a suscité autant d’intérêt que de scepticisme. Pourquoi certains spécialistes restent-ils dubitatifs quant au potentiel succès de Sony dans le secteur de l’automobile électrique ?

Un géant technologique aux ambitions automobiles

Sony, une icône de l’innovation technologique basée au Japon, n’avait jusqu’à présent exprimé aucun désir apparent de rivaliser avec des constructeurs automobiles établis. Toutefois, son expérience dans des domaines clés comme les capteurs d’image, les systèmes de divertissement et les technologies de communication ouvre des perspectives intéressantes pour l’industrie automobile, de plus en plus tournée vers le numérique et la connectivité.

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En s’associant avec des partenaires tels que Magna Steyr pour les aspects de conception et de production, et de nombreux autres leaders technologiques automobiles, Sony semble avoir posé des bases solides pour développer un véhicule électrique compétitif.

Détails techniques de la Vision-S

La Vision-S a impressionné par son avancée technologique. Elle est équipée de 33 capteurs pour surveiller l’intérieur et l’extérieur du véhicule, incluant des capteurs d’image CMOS et des capteurs LiDAR pour une conduite autonome améliorée. L’habitacle est dominé par un tableau de bord panoramique à écran large, reflétant l’expertise de Sony en matière de divertissement et d’interface utilisateur.

Côté performances, cette berline promet d’atteindre le 0 à 100 km/h en moins de cinq secondes grâce à ses deux moteurs électriques de 200 kW chacun. Bien que cette performance soit compétitive, elle ne suffit cependant pas à garantir le succès commercial du modèle.

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Les défis à surmonter

Le principal défi réside dans la production et la commercialisation. Le secteur automobile est notoirement complexe, soumis à des standards de sécurité stricts, à des chaînes d’approvisionnement rigides et à une infrastructure de production coûteuse. Un spécialiste renommé du secteur, Ferdinand Dudenhöffer, professeur et directeur du Center Automotive Research en Allemagne, souligne que "l’entrée dans l’industrie automobile nécessite des investissements massifs et une compréhension approfondie du marché."

De plus, l’espace des véhicules électriques est déjà bien encombré, avec Tesla en tête, suivi de près par des géants comme Volkswagen, BMW et General Motors. Ces entreprises possèdent non seulement l’expérience de la fabrication automobile, mais aussi l’infrastructure de distribution et la clientèle fidèle.

Le cas exemplaire d’Apple

Sony pourrait envisager de suivre la voie tracée par Apple, qui, malgré les rumeurs persistantes, n’a pas encore officiellement lancé sa propre voiture mais œuvre pour s’imposer comme un partenaire incontournable dans les logiciels et les services de mobilité. Dudenhöffer estime que Sony pourrait tirer parti de sa technologie pour s’imposer comme un fournisseur clé plutôt qu’un constructeur automobile traditionnel.

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Conclusion

Si l’innovation technologique de Sony, telle qu’illustrée par la Vision-S, ne fait aucun doute, son succès en tant que constructeur automobile reste incertain. La crédibilité de Sony auprès des consommateurs automobiles, sa capacité à répondre aux exigences logistiques et de production, ainsi qu’à aligner sa stratégie avec celle des acteurs traditionnels et des nouvelles entreprises de mobilité, détermineront si cette aventure se solde par un succès ou un échec. Pour le moment, la Vision-S reste un miroir des aspirations technologiques impressionnantes de Sony, mais son avenir sur la route mondiale est loin d’être assuré.

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