Le lourd bilan carbone de l’intelligence artificielle générative chez Google et Microsoft
L’intelligence artificielle chez Google et Microsoft: une menace pour l’environnement?
Consciente des limites écologiques que présente notre planète, la société moderne a commencé à orienter ses actions vers des solutions plus durables. Toutefois, certaines technologies, telle que l’intelligence artificielle générative (IA), pourraient représenter un lourd fardeau pour l’environnement. Selon plusieurs pointeurs, les géants technologiques comme Google et Microsoft seraient responsables pour une grande partie de cette consommation énergétique, qui se traduit par une importante empreinte carbonique.
L’impact carbone de l’IA générative: un enjeu environnemental majeur
L’IA générative fonctionne grâce à d’énormes quantités de données, dont l’analyse nécessite une puissance de calcul massive. Ces opérations contribuent au lourd bilan carbone de l’IA. L’énergie utilisée pour alimenter ces systèmes provient souvent de sources non renouvelables, aggravant encore plus le problème.
D’autres facteurs qui participent au bilan carbone démesuré de l’IA comprennent la fabrication du matériel nécessaire à son fonctionnement et le refroidissement des serveurs.
Le cas Google et Microsoft
Les leaders du secteur de l’IA, Google et Microsoft, ont récemment fait face à des critiques quant à leur responsabilité environnementale. En dépit de leur engagement dans des initiatives d’énergie verte, ces entreprises sont régulièrement pointées du doigt pour leurs pratiques néfastes pour l’environnement.
Récemment, une étude de l’Université du Massachusetts a relevé que la formation de certains modèles d’intelligence artificielle chez Google pourrait produire l’équivalent carbone de cinq voitures, de leur fabrication à leur fin de vie. Quant à Microsoft, malgré son plan d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030, la société continue d’exploiter des puces qui consomment beaucoup d’énergie pour entraîner ses algorithmes d’IA.
Vers des solutions plus durables
Dans un contexte d’urgence climatique, il devient impératif de trouver des moyens de minimiser l’impact carbone de l’IA. Une des solutions pourrait être de développer des infrastructures plus écoénergétiques et de favoriser l’utilisation d’énergie renouvelable.
De plus, l’optimisation des modèles d’apprentissage automatisés peut également contribuer à rendre l’IA moins énergivore.
Il est essentiel que les grandes entreprises telles que Google et Microsoft prennent ce problème au sérieux et mettent en oeuvre des initiatives pour réduire le lourd bilan carbone de l’intelligence artificielle générative. Reconnaître et s’attaquer à ce problème est une étape indispensable pour créer un futur durable et technologiquement avancé.
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